Julie et Stéphanie tombent sous le charme de Jasper

Par Charlotte Paquet 4 février 2016
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Baie-Comeau – Trois amies de Baie-Comeau, Julie Bouchard, Stéphanie Thériault et Mélanie Gaudreau, ont vécu une semaine de frénésie totale, en janvier, à Jasper en Alberta. Pour ces femmes avides de plein air, de sensations fortes et de dépassement, rien de moins que de l’escalade de glace, de la randonnée en montagne et du ski de fond au menu et tout ça au milieu de paysage sublimes.

Pendant que certains choisissent les montagnes de la Gaspésie ou de Charlevoix pour s’en donner à cœur joie en hiver, Julie et Stéphanie, elles, ont décidé d’aller rejoindre dans l’Ouest canadien leur copine d’aventures, Mélanie, déjà sur place avec sa petite famille pour un voyage prolongé.

Du 9 au 16 janvier, les membres du trio ont goûté à l’escalade de glace au Maligne Canyon, ont gravi le Mont Whistler sur 1 200 mètres d’altitude et ont pratiqué le ski de fond sur le Maligne lake. Peu importe l’activité du jour, c’est toujours dans un environnement incroyablement beau que les amies l’ont pratiquée.

« On est allées se dépasser. Nous, c’est toujours des activités pour se dépasser et vivre des aventures entre amies. On n’est pas compétitives entre nous », raconte Julie Bouchard. Stéphanie abonde dans le même sens. Pour les deux amies, l’escalade de glace était d’ailleurs une première. « C’était de toute beauté. C’est assez impressionnant. Il fallait faire confiance à notre partenaire et on se faisait confiance », note la première. « Je n’aurais pas fait confiance à n’importe qui pour m’assurer. Comme on passe beaucoup de temps ensemble, on connaît le tempérament de l’autre », ajoute la deuxième.

L’altitude

La journée de randonnée sur le Mont Whistler s’est faite en bottes à gros crampons sur une durée de six heures pour franchir l’aller et retour. « On se tapait une trail », souligne Julie, le sourire aux lèvres.

Au départ, les amies se trouvaient déjà à 1 000 mètres d’altitude, mais elles ont atteint 2 200 mètres. Elles ont connu l’effet de l’altitude sur le cardio. Elles ont beau être en super forme, le corps a demandé pitié à un certain moment.

Entourées du splendide panorama des Rocheuses, les copines ont également été  ravies par leur journée de ski de fond sur le Maligne lake. « La vision que les gens ont de l’Ouest canadien, c’est le ski alpin, mais nous, on n’allait pas là pour ça », précise Stéphanie.

Du tourisme

Les Baie-Comoises ont profité de leur séjour là-bas pour faire du tourisme. Elles ont visité Jasper, une petite municipalité de 5 000 habitants, mais qui peut atteindre 25 000 quand il y a beaucoup de touristes. Elles ont croisé des gens de différentes cultures. Elles ont constaté que dans la localité, tout est à proximité et tout se fait à pied. Les amies ont vu maintes fois des wapitis, en ville et dans les alentours.

Ce que Julie et Stéphanie retiennent de leur semaine d’aventures en Alberta (Mélanie s’y trouvait toujours lors de l’entrevue), c’est indéniablement la magnificence des paysages. « Le paysage, les montagnes, c’est toujours un Wow! à chaque sommet qu’on peut voir », avoue la première. « C’est indescriptible la beauté de ce qu’on peut voir et l’effet des montagnes et du soleil », renchérit l’autre.

Du dépassement

Julie Bouchard, Stéphanie Thériault et Mélanie Gaudreau forment depuis trois ans un noyau tissé serré en matière d’aventures sportives où le dépassement et le plaisir d’être ensemble sont au premier plan. D’autres personnes se greffent à elles bien des fois.

En 2014 et en 2015, les amies ont participé au Spartan Race du Massif de Charlevoix. Elles ont aussi été de l’édition 2015 du Polar hero, une course à obstacles dans la neige à la Base plein air de Sainte-Foy, et récidiveront en mars prochain.

Toujours à l’hiver 2015, les trois femmes sont parties en randonnée dans les Monts Valin au Saguenay avec sac à dos et couchers en refuge.
Ce que Stéphanie va chercher de ces moments, c’est de passer du temps de qualité entre amies, faire quelque chose de rassembleur et découvrir de nouveaux coins. « Il faut avoir la passion et moi, j’aime respirer l’air frais et avoir l’impression d’avoir fait quelque chose de ma journée », explique-t-elle. Julie en rajoute : «Le soir, on est fatiguées, mais on se dit yess! »

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