Baie-Comeau – Deux cents membres de l’Association des retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ) de la région 01 se réuniront à Baie-Comeau, le 25 mai, pour la tenue de leur assemblée générale annuelle.
Provenant des 11 secteurs de la région 01 disséminés sur la Côte-Nord, dans le Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine, les retraités se retrouveront à l’hôtel Le Manoir pour dresser le bilan de la dernière année et préparer la prochaine. Une fois l’an, un nouveau secteur est ciblé pour accueillir l’assemblée générale annuelle. En 2015, le rendez-vous a eu lieu à Carleton-sur-Mer.
Une cinquantaine des personnes attendues proviennent du secteur Baie-Comeau, qui s’étend de Godbout à Tadoussac. Toutes les autres viennent de l’extérieur. La plupart des participants arriveront la veille afin d’être sur place pour le début des activités le matin du 25 mai, indique la présidente de secteur, Micheline Tremblay. Les visiteurs auront la possibilité de faire la visite du Jardin des glaciers ou encore de découvrir à pied le circuit patrimonial de la ville.
Des invités de marque seront sur place. Robert Gaulin, le président national de la Fondation Laure-Gaudreault, fondatrice de l’AREQ, participera à l’assemblée générale, tout comme la présidente régionale de la fondation, Rachel Fournier, la présidente régionale de l’AREQ, Monique Blais, et une membre du conseil exécutif national, Lise Lapointe. Le maire de Baie-Comeau, Claude Martel, doit aussi aller saluer les participants.
Défense des droits
Le regroupement de retraités de l’éducation et des autres services publics a vu le jour en 1961 dans Charlevoix à l’initiative de Laure Gaudreault, qui a entrepris de se porter à la défense des droits des « maîtresses d’école » du temps face aux injustices dont elles étaient victimes. De 295 membres au départ, l’association en regroupe aujourd’hui 57 000.
Il aura fallu attendre en 1977 pour que la Côte-Nord joigne les rangs de l’AREQ. L’association représente 379 membres dans le secteur Baie-Comeau.
« Notre objectif, c’est vraiment d’informer les membres sur ce qui se passe pour les protéger. On veut défendre les droits des aînés, parce qu’il y a eu des inégalités terribles. C’est sûr que parfois, il y a des pétitions et des manifestations. On a gardé notre petit côté syndical », mentionne la présidente Tremblay. « On ne veut pas perdre nos droits. Nous, on s’est battus pour des choses », ajoute-t-elle.
L’AREQ est appelée régulièrement à prendre position sur différents dossiers nationaux. Ce fut notamment le cas lors des négociations de 2015 entre le gouvernement et ses employés du secteur public. Les intentions du gouvernement de reporter l’âge de la retraite à 62 ans avaient fait réagir l’association.
L’AREQ permet aussi de garder les aînés allumés, insiste Mme Tremblay, en référence notamment aux rencontres mensuelles de secteur au cours desquelles de l’information variée est livrée aux participants, que ce soit sur les conditions des femmes et des hommes, sur les soins de fin de vie, sur des projets de loi ou encore sur le vieillissement à apprivoiser. Le journal Brindilles permet aussi de rejoindre les membres deux fois l’an.
