La judoka reçoit une bourse de 5 000 $ – Mina Coulombe obtient un appui financier de Pétro-Canada

Par Sandro Célant 10 mars 2018
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Victime d’une déchirure à un ligament du coude, la combattante est malheureusement sur la touche depuis le mois d’octobre.

Victime d’une déchirure à un ligament du coude, la combattante est malheureusement sur la touche depuis le mois d’octobre.

Baie-Comeau – La judoka Mina Coulombe vient d’obtenir un soutien financier important de la part de Pétro-Canada, qui lui accorde une bourse de 5 000 $ dans le cadre de son programme visant à favoriser les athlètes et entraineurs à la conquête de l’excellence (FACE).

La combattante originaire de Baie-Comeau fait ainsi partie du groupe des 55 athlètes prometteurs de partout au Canada, dont dix sportifs québécois actifs sur la scène élite.

Les bourses distribuées sont souvent utilisées pour couvrir les dépenses reliées à l’entrainement, à l’équipement, à la formation des entraineurs et aux déplacements pour les compétitions.

L’unique judoka sélectionnée parmi ce noyau privilégié a choisi d’accorder un montant similaire à son entraineur Sasha Mehmedovic, qui supervise de près sa carrière depuis les dernières années.

« Je suis évidemment très heureuse de recevoir une telle bourse. J’avais le choix de nommer quelqu’un pour compléter mon dossier et la sélection de Sasha a été unanime. Il m’a beaucoup aidée en 2017, qui a été une très grosse année », a confié Mina lors d’une entrevue téléphonique.

Sur la touche

Déménagée dans la métropole depuis 2013, la triple championne canadienne et membre de l’Équipe nationale, n’a pas chômé au cours de la dernière campagne. « La saison a été très chargée avec des compétitions dans 11 pays différents. Il y a eu des bons et des moins bons résultats, mais l’expérience a été très enrichissante. »

L’an 2017 s’est toutefois terminé sur une note plus négative avec une blessure importante, qui la tient à l’écart depuis le mois d’octobre. « J’ai subi une déchirure à un ligament du coude et je n’ai pas eu le choix d’arrêter les combats. Je poursuis l’entrainement pour garder la forme, mais ce n’est vraiment pas évident », a-t-elle avoué sans détour.

Inscrite à l’université de Montréal (baccalauréat en psychologie et sociologie) depuis l’automne, l’ex-vedette du club de judo de Baie-Comeau reconnait que la situation actuelle l’a fait grandement réfléchir.

Réflexion

« Je parle beaucoup avec mon entourage. Si je subis l’opération, je serai à l’écart pour une année complète. Je peux aussi choisir de me battre et d’endurer la douleur, mais pendant combien de temps? Je ne le sais vraiment pas. »

Mina doit rencontrer son orthopédiste au cours des prochaines semaines afin d’en savoir plus long sur l’état de sa blessure. Elle verra ensuite avec son entourage quelle sera la meilleure décision à prendre.

« Heureusement que les études sont là pour m’occuper et me faire penser à autre chose, car c’est très frustrant. Je n’ai toutefois pas le choix d’attendre avant de prendre une décision », a commenté la sympathique athlète de 21 ans, qui veut rester positive malgré tout.

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