Carl Savard est confiant que cette fois-ci sera la bonne
On aperçoit Carl Savard, qui poursuit actuellement une thérapie au centre de réadaptation en dépendance. Il avoue que la décision de demander de l’aide est difficile à prendre. Photo Le Manic
Baie-Comeau – Prendre la décision d’amorcer une thérapie pour régler des problèmes de dépendance est loin d’être une chose facile, avoue Carl Savard, un homme de Baie-Comeau qui parle en connaissance de cause.
À 53 ans, le citoyen poursuit actuellement une thérapie de 28 jours.« On a comme un peu peur de venir ici. C’est l’inconnu », a témoigné M. Savard, dans un entretien avec le journal Le Manic, vendredi, au cours des festivités entourant le 50e anniversaire du centre de réadaptation en dépendance.
L’homme est environ à mi-chemin de son parcours. Il est là pour régler des problèmes de dépendance « à pas mal tout », a-t-il admis, en parlant d’alcool et de drogue.
M. Savard en est à sa première tentative pour s’en sortir avec l’aide de professionnels. Il a déjà arrêté de consommer par lui-même, mais retombait ensuite. « Avec le centre, ils parlent tellement bien. C’est une équipe de professionnels », a-t-il souligné, confiant que cette fois-ci sera la bonne.
Le père de six enfants explique que ses problèmes de dépendance ont commencé à l’âge de 25 ans, après qu’il ait vécu les deuils de trois personnes très proches en l’espace d’un an et demi. Selon lui, c’est à ce moment-là qu’il aurait dû consulter pour traverser l’épreuve, mais il ne l’a pas fait. « Aussitôt qu’il y avait une émotion, je tombais dans la boisson et dans la mari », a-t-il raconté.