Le maire Montigny parle d’acceptabilité sociale des projets miniers à Québec

Par Charlotte Paquet 21 novembre 2018
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On aperçoit le maire Yves Montigny lors de son allocution de mardi au congrès Québec Mines + Énergie, qui se tient à Québec jusqu’à jeudi. Photo courtoisie

Baie-Comeau – Le maire Yves Montigny a parlé d’acceptabilité sociale et d’implication des communautés en matière de projets miniers lors d’une allocution qu’il a présentée, mardi, à l’invitation des organisateurs du congrès Québec Mines + Énergie.

Organisé par le ministère Énergie et Ressources naturelles (MERN) à Québec et prenant fin jeudi, l’événement a proposé une tribune à quatre élus municipaux reconnus, a expliqué le principal concerné, pour leur dynamisme dans le développement des filières minière et énergétique. Même s’il avoue qu’il aurait pu discourir dans un volet comme dans l’autre, le premier magistrat de Baie-Comeau a été retenu pour le côté minier.

« Je voulais vraiment présenter Baie-Comeau comme étant maintenant dans le domaine minier, ce qu’elle n’était pas avant », a confié M. Montigny après sa conférence.

Mason Graphite

L’élu a largement abordé la démarche réalisée au cours des dernières années par la minière Mason Graphite, avec l’étroite collaboration de la Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka, en vue de s’assurer l’acceptabilité sociale à son projet.

Rappelons que l’entreprise vise l’exploitation de son gisement de graphite du lac Guéret, situé à 280 km au nord de Baie-Comeau, et la transformation du minerai dans une usine dont la première pelletée de terre est attendue dans le parc Jean-Noël-Tessier.

« Il peut y avoir certaines contraintes environnementales », a reconnu l’élu, avant d’insister sur l’excellente présentation du projet faite par Mason Graphite. D’ailleurs, a-t-il précisé, le traitement du minerai à Baie-Comeau ne produira pas une énorme quantité de résidus, comparativement à d’autres minières de plus grande envergure. De plus, la valorisation de ces résidus est à l’étude.

Le développement minier est l’une des avenues qui intéressent le maire Montigny. « On a un grand potentiel minier qui n’est pas développé dans la Manicouagan. Avec les relevés du MERN, on s’aperçoit qu’on est assis sur un potentiel important. On va tout faire, en associant le plus possible la population, pour développer, mais sans hypothéquer les générations futures », a-t-il noté, en faisant référence à l’environnement.

Musique aux oreilles

Parmi les conférences auxquelles le maire a assisté, celle de David Murray, chef de l’exploitation et président d’Hydro-Québec Production, a été de la véritable musique à ses oreilles, a-t-il convenu.

En effet, dans sa présentation faite en quatre points, M. Murray a consacré le premier au développement de nouveaux marchés. Le maire de Baie-Comeau y a rapidement vu une ouverture pour tout ce qui concerne les projets liés à la technologie des chaînes de blocs et aux centres de données, un domaine qui lui est très cher.

Fait à noter, M. Montigny a d’ailleurs profité de sa présence à Québec pour se rendre à un autre événement, celui-là consacré justement à la technologie des chaînes de blocs.

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