Les centres de femmes en campagne contre le travail invisible

Baie-Comeau – Le Centre de femmes l’Étincelle de Baie-Comeau, le Centre de femmes de Forestville et l’Alliance des femmes de Sacré-Coeur emboîtent le pas à leur regroupement provincial pour inviter les Québécoises à profiter de la Journée internationale des travailleurs et travailleuses, le 1er mai, pour réaliser que « le travail invisible, c’est aussi du travail ».

Dans un communiqué émis la semaine dernière, les deux organismes en appellent à la mobilisation des femmes pour « visibiliser le travail invisible qu’elles réalisent chaque jour dans une proportion de près de deux fois plus grande que leurs compatriotes masculins ».

L’R des Centres de femmes du Québec a lancé un calculateur en ligne afin de sensibiliser les femmes et leurs proches au nombre d’heures passées chaque mois à travailler gratuitement au bénéfice de leur ménage et de la société.

Les femmes sont invitées à remplir le formulaire. Les résultats de la démarche provinciale seront dévoilés au début de l’automne 2019.

Les centres de femmes de la Manicouagan et de la Haute-Côte-Nord comptent s’impliquer dans le mouvement en abordant avec leurs clientèles le sujet de la charge mentale dans le cadre du travail invisible et les moyens pour s’en libérer.

Il est aussi question d’une campagne sur les réseaux sociaux, le 1er mai précisément, par la publication de photos de femmes avec en mains un carton sur lequel sera inscrite une tâche incluse dans la charge mentale ou dans le travail invisible.

Par ces moyens, le regroupement provincial souhaite trouver des solutions au travail invisible et à la charge mentale des femmes.

Rappelons que le travail invisible fait référence au travail qui n’est pas reconnu officiellement et non comptabilisé dans la richesse du pays. Entre autres exemples, on peut penser au travail des femmes au foyer ainsi qu’à celui des proches aidants et des bénévoles.