« Une bonne nouvelle pour Alcoa, pour nos gens et pour la communauté » – Éric Lavoie

Par Charlotte Paquet 3:08 PM - 3 juin 2019
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Le directeur général de l’aluminerie Alcoa de Baie-Comeau, Éric Lavoie, assure que la ratification de l’entente de principe contribuera à la compétitivité à long terme de l’usine tout en étant avantageux pour les employés. Photo Le Manic

Baie-Comeau – « C’est une bonne nouvelle pour Alcoa, pour nos gens et pour toute la communauté », a commenté le directeur général de l’aluminerie de Baie-Comeau,  Éric Lavoie, lundi matin, à propos du vote de vendredi en faveur du renouvellement de la convention collective de ses 700 employés de production.

Faut-il rappeler que les membres du Syndicat national de l’aluminium de Baie-Comeau ont approuvé dans une proportion de 85,6 % l’entente de principe intervenue le 21 mai, soit à 10 jours de l’échéance de la convention.

Le nouveau contrat de travail, assorti notamment d’une paix syndicale de six ans et de hausses salariales de 16,55 %, contribuera à la compétitivité à long terme de l’usine tout en étant avantageux pour les employés, a assuré M. Lavoie. Selon lui, ces derniers obtiennent aussi des conditions de travail parmi les plus concurrentielles au Québec.

L’usine locale a fait l’objet d’investissements de près de 300 M$ au cours des cinq dernières années et, aux dires de son directeur général, il ne fait aucun doute que la nouvelle convention de six ans ouvrira des portes à d’autres investissements, notamment dans le domaine des plaques de laminage. « Le marché de la plaque pour nous est un marché qu’on veut grandir. On est en train de travailler pour accroître notre production et notre capacité en plaques », a-t-il noté, en parlant d’un projet qui devrait d’ailleurs voir le jour bientôt.

« Une bonne main-d’œuvre, un bon contrat d’énergie et une paix pour les six prochaines années, c’est jamais mauvais », a résumé M. Lavoie en faisant référence aux projets dans les cartons de l’aluminerie.

Avec un âge moyen de 49 ans pour les travailleurs et les départs à la retraite possibles pour 50 % d’entre eux prévus d’ici cinq ans, il reste évident que le renouvellement de la main-d’oeuvre demeure un défi. M. Lavoie demeure cependant confiant en se basant sur l’attraction observée chez les chercheurs d’emploi lors de l’ouverture par Alcoa de postes d’employés de production ou même à l’entretien.

Fait à noter, parmi la dizaine d’usines d’Alcoa dans le monde, l’aluminerie de Baie-Comeau se situe environ dans le milieu du peloton pour ses coûts de production.

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