Matt Lang apporte un nouveau vent de fraîcheur au country

Par Éric Martin 11:00 AM - 12 novembre 2019
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La musique de Matt Lang s’inscrit dans un mouvement de renouveau du country. Photo Kim Gaudreau.

Dès un très jeune âge, Matt Lang, de son véritable nom Mathieu Langevin, s’est familiarisé avec le country. Du plus loin qu’il puisse remonter, il a toujours souhaité enregistrer un album à Nashville. De nature fonceur, l’homme originaire de Maniwaki a vu son rêve d’enfance devenir réalité avec son premier album éponyme.

Doté d’une surprenante détermination, Matt Lang a eu l’idée d’aller à Nashville sur un coup de tête. Bien sûr, il s’agit là d’une décision qu’il ne regrette aucunement.

« Je suis parti de rien. Je ne connaissais personne là-bas. Je voulais savoir comment ça marche pour l’enregistrement d’un album. J’ai rapidement fait la connaissance d’un Québécois (Danick Dupelle) qui habite dans ce berceau du country. Il m’a fait écouter des démos. Ça a cliqué entre nous », confie celui qui se produira au Centre des arts de Baie-Comeau le 17 novembre.

Il faut dire que Danick Dupelle, qui demeure à Nashville depuis 18 ans et qui est membre de la formation Emerson Drive, dispose de son propre studio d’enregistrement à la maison. C’est à cet endroit que la majeure partie de l’enregistrement de Matt Lang s’est faite. L’autre là été au Addiction Sound Studios, propriété de Jonathan Cain du groupe Journey, où ses musiciens se sont joints à lui.

De fortes racines

Depuis toujours, le country fait partie de l’ADN de Mathieu Langevin, et ce genre musical lui colle littéralement à la peau.

« Quand j’ai commencé à faire de la musique, c’était du country. À La Voix (en 2015), j’ai fait un petit détour vers le rock pour finalement retourner à mes racines. Ça s’est fait naturellement. J’ai toujours écouté du country. Cette musique me rejoint beaucoup », ajoute-t-il.

Qualifié de new country, son répertoire musical arrive assurément à rejoindre un très large public.

« Au Québec, on connaît beaucoup le western. Ce que je propose est beaucoup plus rock et pop. C’est très accrocheur », renchérit-il. « En spectacle, c’est rare que les gens restent assis. C’est très festif. C’est un contexte idéal pour lâcher son fou. »

En ce qui concerne le choix des chansons, Matt Lang admet avoir eu des choix difficiles à faire. « C’était déchirant. On en avait reçu plus d’une centaine. On a fait la sélection en équipe », indique-t-il. « J’ai financé le projet. Je voulais qu’il me serve de carte de visite à l’international. Je peux vous assurer qu’on a bien joué nos cartes. »

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