La Marche de l’espoir se tiendra dimanche, mais sous une forme virtuelle

Par Charlotte Paquet 1:00 PM - 20 mai 2020
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La Marche de l’espoir sera virtuelle cette année, en raison de la pandémie de coronavirus. On aperçoit ici une scène du départ de l’événement au parc des Pionniers en 2019.

Même si l’événement prend une nouvelle forme virtuelle cette année, la traditionnelle Marche de l’espoir de la Société canadienne de sclérose en plaques se tiendra tout de même le dimanche 24 mai à Baie-Comeau.

Exit en 2020 la collecte de dons en argent et le grand rassemblement avec ambiance festive au parc des Pionniers, en raison de la pandémie de COVID-19. Mais bienvenue aux dons en ligne et à la marche dans son quartier, avec le port du chandail aux couleurs de l’événement pour ceux qui ont participé à l’événement ces dernières années.

Pour une deuxième année consécutive, Élaine Drolet et Alain Chouinard pilotent l’organisation de la marche, qui se tient sous la présidence d’honneur de Marie-Ève Boulianne pour une deuxième année d’affilée aussi.

« On a créé sur Facebook le groupe Marche virtuelle de l’espoir Baie-Comeau. On a mis des capsules vidéo qui expliquent comment faire pour faire un don et pour s’inscrire à la marche », explique M. Chouinard. Selon lui, déjà six ou sept équipes s’étaient inscrites en date du 20 mai.

Le proverbe À quelque chose malheur est bon trouve sa raison d’être dans la nouvelle organisation de la marche. « C’est bon parce que plus ça allait et plus on voulait que les dons se fassent en ligne », admet le coorganisateur. Par contre, les dons en argent sont tout de même acceptés.

Le couple Drolet-Chouinard conserve le même objectif de collecte qu’en 2019, soit 14 000 $, même si c’est plus symbolique qu’autre chose, car de toute évidence, la récolte sera moindre cette année.

Rappelons que l’an dernier, une somme de 16 500 $ avait été amassée, tandis que 70 marcheurs bravaient la pluie qui tombait pendant l’événement.

Touchés de près

Élaine Drolet et Alain Chouinard ont pris la relève pour l’organisation de la Marche de l’espoir en 2019, car c’est une cause qui leur tient beaucoup à cœur.

Leur fille Julie, âgée de 35 ans, souffre de sclérose en plaques depuis une quinzaine d’années, tandis que la mère de Mme Drolet en était atteinte aussi.

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