Desjardins rouvre son centre de services de Baie-Trinité

Par Charlotte Paquet 3:05 PM - 15 décembre 2020
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Le centre de services de Desjardins à Baie-Trinité rouvre ses portes cette semaine, après une fermeture décrétée dès le début de la pandémie en mars.

Le centre de services de Desjardins à Baie-Trinité rouvre ses portes cette semaine, permettant à ses quelque 300 membres de renouer avec les transactions au comptoir après en avoir été privés depuis neuf mois.

Dès le début de la pandémie de COVID-19, Desjardins a suspendu ses activités dans plusieurs centres de services au Québec. Chapeauté par la Caisse Desjardins de Port-Cartier, le site de Baie-Trinité avait écopé. La réouverture de ces centres s’est amorcée au cours de l’été.

Comme le souligne le directeur général de Desjardins à Port-Cartier, Michael Lavigne, deux employées, qui résident à Baie-Trinité, assureront dorénavant le service à raison de deux jours par semaine, soit les mardis et les jeudis de 11 h à 14 h.

Avant la fermeture, une seule employée était en poste, mais sur un horaire de trois jours par semaine et aux mêmes heures. « On pense qu’en ayant deux employées, il va y avoir un roulement de personnes », indique le directeur général, qui affirme avoir échangé avec « plusieurs personnes de la communauté » afin de s’assurer que les heures d’ouverture conviennent.

Les pratiques d’affaires de Desjardins ne permettent plus la présence d’un seul employé dans ses centres de services. C’est pour des questions de sécurité en raison des sommes d’argent qui y circulent, mais également, ajoute Michael Lavigne, pour faire face à l’actuel contexte de pandémie.

Le maire du village, Étienne Baillargeon, se réjouit du retour des services de Desjardins, en rappelant que la fermeture de mars avait pris tout le monde par surprise. « On n’avait pas été mis au courant, on l’avait su le soir même (de la fermeture) », a-t-il soutenu

Selon lui, la suspension des services a eu des impacts importants, particulièrement pour les personnes âgées pour qui les transactions par Internet sont très peu entrées dans les mœurs. « Elles ne sont pas habituées sur le Net et elles ne veulent pas faire une heure, une heure trente de route pour payer leurs comptes », explique-t-il.

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