La progression devra être au rendez-vous chez le Drakkar

Par Steeve Paradis 1:00 PM - 28 septembre 2021
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L’entraîneur-chef Jean-François Grégoire a assuré que ses troupiers devront être redevables de leurs actions lors de la saison qui s’amorce. Pas question d’accepter d’excuses.

L’organisation du Drakkar est évidemment au courant que les attentes des partisans en ce qui concerne les performances de l’équipe seront plus élevées en 2021-2022. Le personnel hockey partage le même avis et prendra les moyens pour y arriver.

L’an dernier à pareille date, l’entraîneur-chef Jean-François Grégoire affirmait qu’il accepterait les erreurs de sa jeune troupe, mais pas la paresse. Si la paresse est toujours interdite lors de la saison qui démarre le 1er octobre, les erreurs seront moins tolérées.

« On est rendus à l’an 2, on est donc rendus à une étape où les joueurs doivent être redevables de leurs actions », a indiqué celui qui amorce sa deuxième campagne à la barre du Drakkar. « Ça va amener de la compétition à l’interne, et les joueurs qui en veulent plus vont être efficaces dans le système. On veut avancer cette année. »

Si Grégoire est satisfait de l’attitude des siens à l’aube de cette 25e saison du club, il l’était beaucoup moins il y a un mois, lorsque les vétérans ont fait leur arrivée au camp. « J’étais déçu au début du camp, et je n’étais pas le seul, Pierre (Rioux) aussi. Ça a pris un peu de temps avant que les joueurs soient en mode compétition. »

Le pilote explique en partie cet état de fait par la situation particulière de l’an dernier, où la pandémie se couplait avec une saison particulièrement anémique en matière de résultats positifs.

« C’est peut-être l’effet d’avoir travaillé avec eux de façon un peu différente l’an passé. À partir de la bulle contre Chicoutimi début mars où ça avait été difficile, il fallait protéger les gars un peu parce que si on s’était arrêtés aux résultats, ça aurait été décourageant (six défaites en six matchs). »

Fini le confort

« Tout ça les a peut-être rendus un peu confortables », a enchaîné Grégoire avec un petit sourire voulant dire que ce confort est désormais chose du passé. « On a eu un mois pour aller vers où on voulait dans le plan de jeu et dans les détails sur notre intensité sur la glace. »

Une autre chose qui sera différente de l’an passé, c’est que l’entraîneur-chef devrait avoir sensiblement sous la main le même effectif du début à la fin de la campagne. En 2021-2022, le Drakkar n’aura pas de Nathan Légaré et de Christopher Merisier-Ortiz à échanger durant la période de transactions des Fêtes. « Ce qu’on va bâtir ensemble, on va pouvoir le terminer ensemble », a-t-il fait valoir.

Le retour des voyages

Avec le retour d’une saison normale en ce qui concerne le calendrier de la LHJMQ, les joueurs du Drakkar devront s’habituer pour la majorité, se réhabituer pour certains, aux longs voyages en autocar qui sont le lot de l’équipe de la Côte-Nord.

« Je disais justement aux entraîneurs (l’adjoint Daniel Corso et le coach des gardiens Marc Terriault), vous allez voir c’est quoi, une saison à voyager. Tout le monde doit apprendre à gérer ça et les joueurs doivent s’y faire. On n’a pas le choix car c’est notre réalité. On ne peut pas se servir de ça comme excuse. »

Des excuses, Jean-François Grégoire n’en acceptera pas, mais il assure qu’il ne s’attardera pas seulement aux résultats dans la progression des siens.

« Si par exemple on gagne les trois premiers matchs mais qu’on ne joue pas bien, on va vivre sur du temps emprunté. Si au contraire on fait bien les choses mais qu’on perd ces trois matchs, on va être sur la bonne voie. Je répète aux gars que ce n’est pas un sprint, mais un marathon. Si tu piques du nez à la fin, ça donne rien. Ça va être important de bien établir nos bases et notre identité. »

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