Scierie des Outardes : PFR garde espoir d’une reprise la semaine prochaine

Par Charlotte Paquet 9:54 AM - 9 juin 2023
Temps de lecture :

Produits forestiers Résolu a bon espoir de reprendre les opérations de sciage à son usine de Pointe-aux-Outardes le 13 juin, mais la situation est beaucoup moins encourageante pour ses quatre autres scieries affectées par les feux de forêt au Québec. Photo archives

Produits forestiers Résolu (PFR) assure que les activités de sciage à la Scierie des Outardes, suspendues depuis vendredi matin, ont de bonnes chances de reprendre en début de semaine prochaine, possiblement mardi.

Rappelons que jeudi, en début de soirée, Le Manic avait obtenu la confirmation de l’arrêt temporaire du sciage auprès du syndicat, mais avait été incapable de joindre le porte-parole de PFR, Louis Bouchard.

“La bonne nouvelle, c’est que la situation s’est grandement améliorée sur la Côte-Nord avec la pluie et la température”, a lancé d’entrée de jeu M. Bouchard. PFR a bon espoir d’obtenir l’autorisation des autorités pour procéder à du transport de billes déjà récoltées et stockées le long des chemins pour pouvoir réalimenter la scierie. “L’important, c’est que ce soit sécuritaire.”

De toutes les régions où PFR possède des installations, c’est sur la Côte-Nord où la situation est la meilleure. “Nous, le point chaud, c’est vraiment en Abitibi, où on a deux scieries”, a poursuivi le porte-parole. Les scieries de Comtois et de Senneterre sont inactives depuis quelques jours déjà. À Senneterre, les employés de l’usine s’affairent à construire des tranchées pour freiner la propagation des incendies. Les installations ne sont cependant pas menacées pour le moment.

Du côté du Lac-Saint-Jean, les opérations aux usines de La Doré et de Girardville cessent ce vendredi pour une période probable d’une semaine. “Ça nous ferait cinq scieries affectées à divers degrés.”

Chez PFR, il est beaucoup trop tôt pour évaluer les conséquences des incendies de forêt sur les parterres de coupe. “On n’a aucune perspective actuellement sur quels sont les volumes affectés, dans quels secteurs. On va évaluer ça quand tout sera sous contrôle. On est déjà, dans une certaine mesure, en mode récolte post-sinistre”, a conclu Louis Bouchard, en rappelant l’importance de récolter rapidement le bois affecté ayant toujours une valeur commerciale afin d’éviter les infestations de longicornes.

Pour en savoir plus :

Partager cet article