Premières Nations : des discussions sur le partage des terres de la Défense nationale s’amorcent

Par Johannie Gaudreault 10:55 AM - 6 juillet 2023
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Les Premières Nations des Pekuakamiulnuatsh, Essipit et Pessamit s’associent pour réaliser un projet sur les terrains cédés par la Défense nationale à Québec. Photo : Google Maps

Les Premières Nations des Pekuakamiulnuatsh, de Pessamit, et d’Essipit ont amorcé des discussions avec la Nation huronne-wendat concernant le partage des terres de la Défense nationale dans l’arrondissement de Sainte-Foy, à Québec.

Une première rencontre s’est tenue à Québec le 5 juillet. « Les discussions se sont bien déroulées, dans un climat cordial, et ont notamment permis de convenir de la tenue d’autres rencontres dès les prochaines semaines dans le but d’harmoniser les projets respectifs des parties », informe le conseiller en communication du Conseil de la Première Nation des Innus Essipit, François Robert.

Cette rencontre entre les Premières Nations, à la demande du ministère de la Défense nationale, visait la tenue d’échanges sur l’attribution exacte des terres, tel qu’annoncé à la fin mai par la ministre de la Défense nationale, Anita Anand.

Rappelons que la ministre avait dévoilé qu’Ottawa cédait les terrains excédentaires de 11 hectares de l’ancien quartier militaire situé derrière les centres commerciaux de Sainte-Foy à la Nation huronne-wendat dans une proportion de 80 %.

Les 20 % restants (2,3 hectares) sont pour les trois communautés innues (Mashteuiatsh, Pessamit et Essipit), ce qui n’avait pas plu aux Hurons, qui devront revoir complètement le projet résidentiel et commercial qu’ils avaient préparé avec la Ville de Québec. 

Les trois communautés associées souhaitent développer un projet d’édifice multifonction comprenant des logements résidentiels abordables, des résidences pour étudiants, de l’hébergement court terme pour les membres ainsi qu’un espace commercial.

Le projet en est seulement à l’étape préliminaire, mais l’annonce de la ministre a permis d’activer sa réalisation.

« Les Premières Nations n’entendent pas aller plus loin dans leurs commentaires pour l’instant afin de laisser toute la place à la discussion au cours des prochaines semaines », fait savoir M. Robert, par courriel.

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