La fièvre de la pétanque à Baie-Comeau

Par Anne-Sophie Paquet-T. 11:00 AM - 14 octobre 2023
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Le club de pétanque de Baie-Comeau regroupe plus de 80 jeunes de moins de 18 ans. Photo courtoisie

La pétanque est-elle une activité pour les personnes âgées ? Pas du tout, au contraire. Ce sport qui gagne de plus en plus en popularité auprès des jeunes est complètement tendance. D’ailleurs, le club Bouliste de Baie-Comeau est le plus grand de la province, celui avec le plus de relève.

Francine Bélair, présidente du club Bouliste de Baie-Comeau, voit cet engouement auprès des jeunes depuis la pandémie. « On a commencé une initiation en 2020 et ç’a pogné tout de suite », explique-t-elle. 

Le club compte près de 200 membres au total et détient à lui seul 80 jeunes membres de moins de 18 ans. Il est d’ailleurs le seul de toute la région accueillant des athlètes de cet âge. « On espère qu’un jour Sept-Îles pourra se développer aussi, mais ils n’ont pas de boulodrome intérieur. On est les seuls sur la Côte-Nord », précise Mme Bélair. 

Une première depuis 1975

Le club ainsi que le boulodrome du Centre Henry-Leonard accueilleront pour la première fois en 48 ans le tournoi provincial jeunes. L’événement se tiendra le 21 octobre.

« Nous aurons des jeunes de partout et certains sont les enfants d’athlètes mondiaux », raconte Mme Bélair. Le club de Baie-Comeau comptera pour sa part 18 jeunes athlètes qui formeront 6 équipes. Près d’une quinzaine d’équipes seront présentes.

Jeux du Québec 

Francine Bélair a espoir que la discipline de la pétanque pourra être accessible aux Jeux du Québec prochainement. « Pour le moment, nous faisons les finales régionales, un jour nous souhaitons qu’il y ait assez de groupes de jeunes partout au Québec pour que la discipline revienne », commente-t-elle. 

Certains jeunes boulistes baie-comois auraient le potentiel de se rendre aux championnats du monde, selon la présidente passionnée. 

Douze entraîneurs bénévoles exercent les jeunes nord-côtiers. « Ce sont des passionnés. Sans eux, nous ne serions pas rendus jusque là », conclut Mme Bélair. 

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