Décès de Brian Mulroney : « C’est une perte que Baie-Comeau subit »

Par Karianne Nepton-Philippe 2:30 PM - 1 mars 2024 Initiative de journalisme local
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Les drapeaux devant l’Hôtel de Ville de Baie-Comeau sont mis en berne.

Les drapeaux sont mis en berne à l’Hôtel de Ville de Baie-Comeau. « C’était le plus grand des Québécois », lance François Corriveau, directeur général de la Ville, qui parle de l’ancien premier ministre du Canada.

M. Corriveau décrit Brian Mulroney comme une idole, rien de moins.

« Quand j’étais petit, je ne regardais pas le hockey, je regardais les débats à l’Assemblée nationale et à la Chambre des communes », laisse-t-il échapper.

« C’était une personne extraordinaire qui faisait rayonner Baie-Comeau, autant sur le plan provincial, fédéral que provincial. […] Il a eu une incidence sur le monde comme peu de gens ont pu le faire. Entre autres, en contribuant à la libération de Nelson Mandela », poursuit François Corriveau.

Pour lui, Brian Mulroney était une inspiration politique : « C’est l’homme qui a cru en mon père. C’est lui qui l’a nommé comment étant le premier juge résident de la Côte-Nord à la Cour supérieure du Québec. »

« Il a aussi été quelqu’un qui m’a tendu la main et qui m’a aidé dans une partie de mon parcours politique. Il a fait une lettre lorsque j’ai tenté une participation au Parti conservateur avec Andrew Scheer en 2019. Au fond, quand j’ai fait de la politique, ce que j’ai voulu faire par-dessus tout, c’était continuer dans cet héritage », déclare-t-il.

Michel Desbiens et François Corriveau témoignent à la suite du décès de Brian Mulroney.

Impressionné

« J’ai serré une fois la main à M. Mulroney. C’était en 1991 alors que j’étais jeune travailleur de 20 ans chez Alcoa, raconte le maire Michel Desbiens. Devant lui, je lui ai serré la main, mais je n’ai même pas été capable de lui adresser la parole, j’étais très impressionné par M. Mulroney. »

Le maire de Baie-Comeau y voit « un grand ambassadeur » de Baie-Comeau : « Il laisse un très grand héritage à Baie-Comeau. Il n’a jamais hésité à aider Baie-Comeau et quand il venait, il prenait le temps de jaser avec tout le monde. »

« Sa façon d’être, de parler aux gens et de rester proche du peuple », c’est ce que Michel Desbiens se rappelle, lui qui qualifie M. Mulroney « d’exemple pour les politiciens ».

« C’est une perte que Baie-Comeau subit », dit François Corriveau.

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