Décès de Raphael André: l’homme avait bénéficié de services et de soins

Par Lia Lévesque, La Presse Canadienne 1:50 PM - 13 mai 2024
Temps de lecture :
Taki, une Inuk de 71 ans, a quitté son Nunavik natal pour fuir un conjoint violent. Sur cette photo, on peut la voir qui serre sa nièce dans ses bras au Square Cabot, à Montréal. Photo archives Le Nord-Côtier, Alexandre Caputo

L’enquête du coroner sur les circonstances entourant le décès de Raphael André, retrouvé mort au centre-ville de Montréal, alors qu’il était en situation d’itinérance, a permis de constater qu’il avait bénéficié de services, de soutien et de soins à quelques occasions dans les deux années qui avaient précédé son décès.

L’homme d’origine innue, surnommé Napparaphael dans sa communauté — et qui est appelé ainsi lors de l’enquête de la coroner Stéphanie Gamache — avait été retrouvé mort le matin du 17 janvier 2021 dans une  toilette chimique du centre-ville de Montréal, en pleine urgence sanitaire liée à la pandémie de COVID-19.

Les premiers témoins entendus ont été des policiers qui ont décrit la scène et relaté les témoins qu’ils ont interrogés dans le cadre de leur enquête. La conclusion de l’enquête policière était qu’il n’y avait pas de tiers impliqué dans le décès de Napparaphael.

D’emblée, la coroner a prévenu que son enquête ne sera «pas une enquête publique sur l’itinérance dans sa globalité» et qu’elle ne recherche pas non plus des coupables.

«Il y a un bémol toutefois ici: il restera toujours une certaine part d’ombre concernant le décès de Napparaphael, puisque malheureusement il n’est plus ici pour nous parler de ses dernières heures de vie», a conclu la coroner.

Les audiences se tiendront du 13 au 24 mai, puis du 3 au 14 juin à Longueuil.

Partager cet article