Les Chambres de commerce de la Côte-Nord s’inquiètent de l’impact de « la mauvaise gestion des ressources » en santé sur l’attractivité de la région et demandent au gouvernement d’intervenir « pour le bien de tous ».
La « mauvaise presse » pour la région au niveau national qu’entraînent les problèmes de gestion du réseau de santé de la Côte-Nord nuit aux efforts d’attraction de la Chambre de commerce et d’industrie de Manicouagan et de la Chambre de commerce de Sept-Îles Uashat mak Mani-utenam.
Les deux Chambres soulignent que la capacité de la région à accueillir des familles a un impact direct sur l’attraction et la rétention de main-d’œuvre, mais aussi, sur la venue de nouvelles entreprises et industries dans la région.
À partir de dimanche, le réseau de santé de la Côte-Nord ne sera plus fonctionnel en raison de l’incapacité des gestionnaires à faire face à la fin du recours à la main-d’œuvre indépendante exigé par Québec.
« C’est absolument inacceptable et nous demandons au ministre de la Santé du Québec, monsieur Christian Dubé, d’intervenir directement auprès des instances concernées pour s’assurer par tous les moyens de ne pas laisser les patients nord-côtiers sans services durant les mois à venir », plaide Jeff Dufour Tremblay, directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie de Manicouagan, dans un communiqué commun des deux Chambres nord-côtières.
Elles invitent les élus locaux à se mobiliser.
« Nous sommes sérieusement inquiets de l’impact que cette nouvelle aura sur l’ensemble des MRC de la Côte-Nord. Cette situation doit être réglée sans délai et nous invitons aussi nos élus locaux (CAQ) à prendre les mesures nécessaires pour solutionner la problématique », indique John-James Blanchette, directeur de la Chambre de commerce de Sept-Îles Uashat mak Mani-utenam, assurant le soutien des deux grandes Chambres de la Côte-Nord dans le dossier pour exercer « les pressions qu’il faut ».
