Sept-Îles Speedway grondera à nouveau
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Des essais libres se tenaient samedi sur la piste de Sept-Îles Speedway. Photo Julien Choquette
Les moteurs gronderont à nouveau dans le coin cet été. C’est le retour des courses pour Sept-Îles Speedway, à une quinzaine de kilomètres à l’est de la ville.
Harold Boucher est l’homme derrière cette renaissance de Sept-Îles Speedway.
Le passionné de voitures et de courses a repris possession de son terrain de jeu après l’avoir vendu, à regret, en 2012. Il l’avait acheté en 2000, et opéré huit ans.
« C’était à l’abandon depuis 2014. Je l’ai racheté en avril 2023. Je n’avais jamais digéré l’avoir vendu », dit-il.
Harold Boucher a eu fort à faire pour remettre le site en état.
Coureur avant tout, il délaissera le volant pour la saison à venir.
« Il faut s’occuper de la business », mentionne-t-il, même si ça le fatiguera de ne pas être dans son bolide.
« Ça va revivre. Il y a beaucoup de commandites. Les gens s’impliquent fort et le monde est content », exprime-t-il.
Le Septilien trouvera certainement réconfort dans ce qui s’annonce pour être un succès.
« J’ai annoncé en réunion en octobre que j’allais faire des courses et les gens présents savaient que ce serait bien organisé. »
M. Boucher espérait six ou sept véhicules en Pro-Stock. Ils seront 21, dont cinq de Baie-Comeau. Il y aura neuf coureurs dans la catégorie Sport Compact quatre cylindres.
« Ça dépasse mes espérances. Il y a des gens qui ont été chercher des autos à l’extérieur », mentionne-t-il.
Harold Boucher parle d’une nouvelle génération de pilotes. Il ne connait pas le trois quarts des inscrits. Ils ne sont que trois du temps qu’il courrait à nouveau en piste, soit Richard Fournier, Keven Bond et Pierre Roussel.
Dès le 8 juin
La saison 2024 comprendra onze programmes, aux deux semaines, soit les samedis, dès le 8 juin, à compter de 19h. Les deux derniers rendez-vous de la saison, les 5 et 12 octobre, se tiendront dès 13h.
Les courses Pro-Stock comprendront deux qualifications et une finale.
« Le monde va en avoir pour leur argent », assure Harold Boucher, qui ne voit aucun problème à amener des gens dans les estrades. « Les gens aiment ça! »
Le coût d’entrée est de 20$ (13 ans et plus).
De l’action, les spectateurs en verront sur cette piste rapide d’un demi mille. « Elle n’a rien à envier à celles ailleurs au Québec. Dans les bouts droits, ça va monter jusqu’à 140 km/h. Une course d’auto sur terre battue, c’est dur à battre. »
Le promoteur demande toutefois un peu de temps aux coureurs et aux spectateurs.
Il s’attend à ce que ça prenne trois programmes pour que tout soit bien rodé, que la piste soit bien tapée.
« Je souhaite que les gens nous donnent une chance. Ça prend de l’aide derrière ça. »
L’organisation de Sept-Îles Speedway offrira davantage de services au fil de la saison. « On va s’ajuster. Au milieu de la saison, ça va être sur la coche », assure Harold Boucher.
Par ailleurs, il a déjà d’autres projets pour l’été, soit du Mud Drag. Il envisage aussi des courses sur neige en hiver.