Le Comité ZIP de la rive nord de l’estuaire mettra en place des infrastructures favorables à la nidification des hirondelles à front blanc. Un nouveau projet sur sa table de travail pour protéger cette espèce en déclin au Québec.
Chaque année, les couples d’hirondelles nichent sur des structures anthropiques à Baie-Comeau (dessous de ponts, avant-toit de bâtiments, intérieur des ponceaux, etc.).
« Sources de dérangement dû aux excréments, les nids construits à l’aide de boulettes de boue et de salive sont parfois détruits », indique l’organisme.
Cette initiative émane de citoyens concernés par la protection des hirondelles à front blanc. « L’objectif du projet est de pallier la destruction des nids des hirondelles à front blanc en installant des habitats artificiels de reproduction sécuritaires », précise le Comité ZIP.
La mise en œuvre prendra la forme de l’installation de nichoirs pouvant accueillir jusqu’à 30 nids. Ce projet permettra également de développer des outils de sensibilisation et de vulgarisation adaptés à un public varié.
La participation des experts ornithologues aux différentes étapes du projet aidera à mener à bien les actions réalisées.
Le Comité ZIP de la rive nord de l’estuaire a reçu un financement de 26 000 $ du Fonds d’action Saint-Laurent et du gouvernement du Québec dans le cadre d’Avantage Saint-Laurent.
Couplés à la subvention de 6 500 $ du programme environnement de la Ville de Baie-Comeau, ces investissements permettront de réaliser au courant de l’année 2024.
En déclin
La population canadienne des hirondelles à front blanc a subi une diminution de 70 % entre 1970 et 2019. En ce qui concerne la population aviaire québécoise, c’est un déclin de 79 % qui a été observé pour la même période.
Protégées par la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs, les hirondelles à front blanc sont menacées par une cohabitation conflictuelle dans les milieux urbains, explique le Comité ZIP.
