Boisaco digère mal le décret d’urgence pour la protection du caribou

Par Renaud Cyr 8:20 AM - 17 juillet 2024
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Photo : Archives

L’entreprise de Sacré-Cœur a fait parvenir une 4e lettre au premier ministre canadien Justin Trudeau pour tenter de rectifier l’application du décret d’urgence pour la protection le caribou forestier et son habitat dans la province.

La lettre cosignée par le président du groupe Boisaco Steeve St-Gelais et le directeur général et ingénieur forestier André Gilbert présente le projet de décret du ministre Guilbeault comme un exercice qui relève « davantage de la pensée magique » que d’une réflexion logique et raisonnée à la lumière des données rendues publiques par le forestier en chef.

Les données montraient que le secteur de Pipmuacan était le plus touché par ce projet de décret, avec environ 800 000 mètres cubes qui s’envoleraient au paradis de la récolte.

Boisaco indique d’ailleurs que l’adoption de ce décret, qui pourrait interdire autant les travaux sylvicoles que la récolte et l’aménagement, représenterait une baisse des approvisionnements de l’ordre de 60 %.

Au-delà de ces chiffres, le président et le directeur-général font valoir que Haute-Côte-Nord n’est pas « le monde d’Avatar » et que la mise en valeur du bois et de la forêt est un mode de vie qui perdure depuis des générations.

« Pour nous, le travail est un droit : le droit de gagner dignement nos vies, de faire vivre nos familles et d’assurer la vitalité de notre milieu », peut-on lire dans le communiqué envoyé à ce sujet.

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