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Du nouveau à Godbout pour les visiteurs

Par Ann-Édith Daoust 11:45 AM - 18 juillet 2024
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Située à environ 40 minutes de voiture à l’est de Baie-Comeau, la petite municipalité de Godbout est nichée entre la baie de Godbout, le mont Caburon et la rivière à saumon. Ce village, qui abrite environ 270 résidents, est entouré de paysages naturels.

Adopter Godbout pour y fonder une famille et lancer son entreprise

Noémie Roy, une passionnée de bioécologie formée à l’Union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie (UQROP), a choisi de s’installer à Godbout en décembre 2014. Enfant, elle y passait ses vacances estivales avec ses parents. Son conjoint, natif du village, souhaitait venir s’y établir. Ensemble, ils ont donc décidé d’y fonder leur famille. Noémie y a également démarré son entreprise en 2016, le Centre d’interprétation des oiseaux de proie de Godbout.

Ce refuge est dédié aux oiseaux incapables de retourner à la vie sauvage pour différentes raisons. L’entreprise permet non seulement aux oiseaux de vivre en sécurité et d’être soignés, mais elle joue également le rôle d’ambassadrice de leurs espèces. Son objectif est de sensibiliser le public à l’importance de protéger ces espèces et leurs habitats naturels. Lors d’une visite, l’on peut notamment y voir des chouettes, des Grands-ducs d’Amérique, différents types de crécerelles, des harfangs des neiges, des faucons et des urubus à tête rouge. 

En mai dernier, le centre a accueilli 15 nouveaux oiseaux de 10 espèces différentes, lesquels ont été placés dans des volières ouvertes au public. Des panneaux d’interprétation détaillent les soins médicaux prodigués à chaque oiseau et expliquent les raisons de leur captivité. Le refuge est ouvert 7 jours sur 7, de la mi-juin à la mi-octobre.

Découvrir une ville en pleine croissance

Godbout offre une multitude d’activités. Parmi les nouveautés de cette année, Le Resto Pub L’Ancien Magasin Général attire de nombreux visiteurs. Valérie Desbiens et Arolde Couturier, les propriétaires, proposent un menu familial avec des spécialités locales, notamment des fruits de mer. Les soirées y sont animées par des chansonniers.

Lancés par Édith Simard l’année dernière, Les Jardins Maraîchers de Godbout apportent une solution au problème du désert alimentaire du village. En effet, ces jardins en serres permettent aux habitants et aux touristes de se procurer des légumes et des fruits frais pour agrémenter leurs repas.Il est également possible de visiter leurs serres.

Le Musée amérindien et inuit, situé dans l’ancien bureau de poste du village et géré par Cécile Grenier Boivin depuis plus de 40 ans, est un incontournable de la région. Ce musée abrite une collection impressionnante d’artéfacts et d’artisanat inuit, cri, attikamek et innu, accumulée par son défunt mari, Claude Grenier. Des ateliers de poterie et de peinture y sont également offerts, et les visiteurs peuvent donc y découvrir le travail des artistes.

La rivière Godbout, longue de 112 kilomètres, est un paradis pour les amateurs de nature. Ses nombreux rapides et ses multiples chutes, dont sept sont particulièrement impressionnantes, traversent la forêt boréale et se jettent dans le fleuve Saint-Laurent près du village. Anciennement appelée Uauiapukut, « rivière à remous » par les Innus, elle est renommée pour sa pêche au saumon et une route forestière permet d’y accéder par différents sites. L’embouchure de la rivière accueille chaque année plusieurs pêcheurs de bar rayé.

Godbout offre plusieurs options d’hébergement, notamment l’Auberge Aux Mille Pêcher, ainsi que les gîtes Ô Victoire d’Angéline et La Richardière. Les visiteurs peuvent en apprendre davantage sur l’histoire locale grâce aux panneaux d’interprétation installés dans le village. Une nouvelle exposition de bateaux miniatures derrière le bureau touristique est également à découvrir.

Les plages de la baie de Godbout sont parfaites pour se détendre, et le traversier Matane– Baie-Comeau–Godbout offre une belle manière de voyager entre les régions. La municipalité s’active à déboiser de nouveaux terrains, promettant d’attirer de nouvelles familles pour ce village en pleine effervescence.

Photo Magaly Benoit

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