Urgence de Baie-Comeau | Le maire Michel Desbiens soutient les médecins

Par Johannie Gaudreault 12:50 PM - 9 août 2024
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Michel Desbiens, maire de Baie-Comeau. Photo archives

Le maire de Baie-Comeau, Michel Desbiens, se dit derrière les médecins de la Côte-Nord qui ont dénoncé des semaines difficiles à venir pour l’urgence de Baie-Comeau dans une lettre hier. Il a d’ailleurs eu des discussions avec le député Yves Montigny et la PDG du CISSS de la Côte-Nord, Manon Asselin, pas plus tard que ce matin.

Selon lui, la moitié du personnel manquant a déjà été trouvé. « Mme Asselin m’a dit qu’ils travaillaient très fort pour trouver le reste du personnel qui va manquer », assure-t-il en entrevue avec Le Manic.

« Pour le reste, ça va prendre des solutions à long terme et c’est de ça qu’on discute avec le député, Mme Asselin et le ministère de la Santé. Il faut laisser le temps de faire le travail, mais je suis aussi inquiet que tout le monde », ajoute l’élu baie-comois.

Travailler « en sous-marin »

Michel Desbiens dit préférer « travailler en sous-marin » pour faire avancer le dossier au lieu de dénoncer la situation sur la place publique ou sur les réseaux sociaux.

« Il y a différentes façons de travailler. Ma façon à moi, c’est de ne pas parler sur les médias sociaux et passer mon temps à discuter dans les journaux pour faire avancer le dossier », laisse-t-il tomber.

Le politicien assure être en discussion constante avec le député Yves Montigny depuis que le recours aux agences a été retiré par le ministre de la Santé. « Il n’y a pas une journée que je ne discute pas avec M. Montigny et je discute souvent avec Mme Asselin pour qu’on trouve des solutions ensemble », témoigne-t-il.

Pour le maire, « les discussions doivent être tenues avec les gens qui peuvent prendre des décisions » « C’est vrai qu’on ne peut pas rester avec le service comme il est là présentement », admet-t-il.

L’élu en profite pour remercier tout le personnel de l’hôpital de Baie-Comeau. « Je sais que ce n’est pas facile et qu’ils font un travail extraordinaire. On est là en arrière d’eux, mais on travaille de façon différente », conclut M. Desbiens.

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