La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs se dit déçue de la réponse de la ministre des Pêches à la suite du dépôt de sa pétition visant à retirer le bar rayé de la liste des espèces en péril.
« En résumé : le long processus administratif suivra son cours. Pas d’exception pour le bar rayé du fleuve. Nous poursuivons donc les démarches pour obtenir des réponses plus claires et enfin voir la pêche au bout du tunnel », commente l’organisation sur son site Web.
Dans sa réponse, la ministre Diane Lebouthillier explique le processus entier de rétablissement du bar rayé, des études de suivi, des plans d’action et des évaluations qui doivent être faits pour éventuellement ouvrir une pêche sportive. Elle réitère sa confiance en ce processus administratif.
« Il est légitime de suivre des étapes claires et appuyées scientifiquement avant de prélever une espèce, mais ce que la FédéCP dénonce actuellement, c’est que les actions administratives sont démesurément longues par rapport à la réalité du terrain », se désole la Fédération.
Rappelons que le bar rayé a été réintroduit dans le fleuve en 2002. Dès 2008, la reproduction naturelle est confirmée. En 2019, le ministère responsable de la Faune cesse les ensemencements parce que la population naturelle est viable et en santé.
« En 2021, conformément à la LEP, le gouvernement a demandé par décret au COSEPAC d’obtenir davantage d’informations sur cette population, afin de pouvoir prendre une décision éclairée par des données probantes et actualisées de la situation et du statut de la population », affirme l’élue fédérale dans sa réponse.
La pétition lancée par la FédéCP a obtenu 5 914 signatures du 27 février au 27 mai. Elle a été présentée à la Chambre des communes par Joël Godin, député de Portneuf—Jacques-Cartier, le 12 juin. L’organisation a reçu la réponse du gouvernement le 17 juillet.
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