Crise santé : Yves Montigny dit travailler dans le concret

Par Karianne Nepton-Philippe 1:30 PM - 21 août 2024
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Le député de René-Lévesque, Yves Montigny. Photo archives

« On n’est pas à l’heure de faire un comité, on est à l’heure de trouver des ressources humaines. C’est ce que j’entend sur le terrain », déclare le député Yves Montigny, en réponse au Parti québécois et à son député Joël Arseneau, qui réclament un comité d’urgence pour se pencher sur la crise santé.

L’équipe volante doit être bonifiée, plaide le député de René-Lévesque. Cela prend plus de ressources, dit-il.

« Sauf que pour ça, il faut s’entendre avec la FIQ », précise M. Montigny concernant un accord que la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec aurait refusé de signer pour que les infirmières puissent joindre les rangs de l’équipe volante.

« On l’a vu tout récemment, on s’est entendu avec la CSN, la FTQ. Maintenant, on essaie d’amener ici des infirmières, mais on est bloqué parce que ce n’est pas réglé avec la FIQ. Et ça, ce n’est pas simple. On est dans cette situation difficile », ajoute-t-il.

Solutions à court et long terme

En plus de mette de l’effort sur les besoins urgents à court terme, Yves Montigny dit travailler chaque jour en concertation avec les élus locaux « pour être capable d’arriver à une solution à long terme pour éviter que cette situation se répète ».

« Joël Arseneau n’est pas venu ici en 2021 avec son collègue, un député du Parti québécois. En 2021, j’ai un article devant moi, on dit que le CISSS de la Côte-Nord pourrait devoir fermer des lits l’été et ils en ont fermés », lance-t-il, à la suite de la visite du député péquiste le 19 août à Baie-Comeau.

« C’était la même chose en 2022. L’Hôpital Le Royer de Baie-Comeau faisait face à une importante pénurie de main-d’oeuvre », poursuit-il.

Travailler ensemble

Concertation est le mot d’ordre pour M. Montigny : « Notre force, c’est la concertation. On est ensemble à travailler sur des solutions à court terme, parce qu’on a un problème de main-d’oeuvre urgent et parce qu’on est tous d’accord que les agences privées doivent arriver à une fin de vie. C’est mortel pour nos régions. »

« Vous ne m’entendrez pas critiquer le travail des gens de la santé. Ils font un bon travail avec les ressources qu’ils ont. Maintenant, nous devons être capable de réussir à améliorer le taux de personnel disponible », conclut-il.